Ralentir la cadence… C’est le propre des mois de juillet – août…
Vacances estivales
Non seulement parce que généralement on a quelques jours de vacances, mais aussi parce que l’on est moins contraint (notamment lorsqu’on a des enfants) par le cadre des conduites…
Alors ralentir, quand on part de chez soi, qu’on se dépayse, c’est facile (en tout cas pour moi) ! N’étant pas chez moi, je ne vois pas « toutes les choses à faire » qui m’assaillent dans ma maison…
Tu sais toutes les choses à cocher sur la to do list qui attendent depuis parfois plusieurs mois… et qu’en « vacances à la maison » reviennent en force dans ma charge mentale ?!
Or, les vacances qu’est ce que c’est ?
C’est un moment pour :
- se poser,
- ralentir le rythme,
- changer d’air (même si on ne part pas)
- faire des choses qui sortent de l’ordinaire (et pas toujours payantes !)
- nourrir des besoins qu’on met parfois de côté le reste de l’année…
C’est pourquoi avant de partir en vacances, je m’étais posée avec moi même pour sonder ce que je voulais vivre (et à quels besoins je voulais répondre pendant cet été pendant mes vacances.)
Et que tu sois parti ou non, je t’invite à t’arrêter et à te demander : de quoi as-tu besoin ?
Je te renvoie à la liste des besoins que j’utilise qui vient du site La forêt qui pousse.
Ralentir
Alors pour ceux ou celles qui ont suivi sur les réseaux sociaux, j’avais besoin de :
- me déconnecter : il y a donc eu uniquement des posts spontannés en fonction de mon humeur et de mon inspiration sans réfléchir aux horaires ou autre critères auxquels je fais plus attention en temps normal !
- me dépayser et retrouver famille et amis ! D’où le roadtrip !
- ne pas tout contrôler / lâcher prise
J’avais aussi envie d’un soupçon d’aventure… d’où le fait que tout n’était pas programmé à 100% au moment de partir… on a eu de belles surprises !
Et j’avais envie / besoin de ralentir…
Or, ralentir, c’est loin d’être quelque chose d’intuitif chez moi. Mon mari m’appelait sa « tornade » jusqu’à il y a quelques années…
M’assoir dans le canapé était rarissime, prendre le temps de me poser sans faire quelque chose de productif était impensable…
J’ai appris depuis à lâcher du lest et à m’autoriser des moments « futiles », « qui ne servent à rien »… et le tout sans culpabiliser.
Alors si tu fais partie des personnes qui ont du mal à se poser…
Voici quelques idées !
- Sortir de la maison et aller marcher
- Aller à la cueillette : les mûres commencent à arriver en Normandie… ou dans une ferme dédiée !
- Partager un moment simple avec une copine (et les enfants avec leurs copains)
- Aller se promener à pied ou à vélo
- Lire un roman qui déconnecte
- S’assoir dans le jardin ou un parc et observer le bal des pollinisateurs
- Cueillir des fleurs
- Ecrire des cartes postales
- Marcher pieds nus dans l’herbe
- Prendre le temps de sentir le vent sur son visage
- Aller nager dans la mer ou à la piscine… (ou prendre un bain occasionnel)
- Faire un soin du visage, ou se vernir les ongles
- Créer avec ses mains !
Autant de micro moments de dépaysement… même quand on ne part pas de chez soi… qui sont aussi des moments d’ancrage dans le présent, des moment pour ralentir…
Dire STOP à la course effrénée du quotidien.
Ne remettons pas à plus tard ce qui nous fait du bien… Ces moments où on se choisit, qui nous nourrissent et font qu’on se sent mieux…
Se reconnecter à ses sens
C’est l’une des clés…
Alors je te laisse imaginer, comment peux-tu honorer consciemment :
- ta vue ?
- ton odorat ?
- ton goût ?
- ton ouïe ?
- ton toucher ?
Ca demande du temps…
« En 20 ans d’enseignement de la connaissance de soi et de la non-violence, j’ai acquis cette conviction : nous aurons du mal à pacifier notre rapport avec qui que ce soit sans avoir d’abord pris soin de pacifier notre rapport au temps. Moi qui courrait sans cesse, pris dans mille choses urgentes à faire et me battant contre la montre, j’ai mis quelques années à apprendre à vivre un rapport paisible et fécond avec le temps. […] Rappelons-nous que ce que nous cherchons, notre objectif, notre intention, ce qui nous apporte le plus de sens et de joie, c’est la qualité de nos relations. »